Les archives de la compagnie, vingt-cinq ans d'histoire
Page alimentée au fil des aventures du TBM
Avant les archives en image,
le CV de la Compagnie
2015
La longue marche des femmes, création intercommunale mise en scène par Philippe Guérin et Mariana Araoz
Coproduction : TBM, CASH, Centre socio-culturel Hissez-Haut, Ville de Nanterre, Ville de Colombes
Un Riche trois pauvres et autres aventures urbaines, création internationale mise en scène par Miguel Borras et Rachel Castillo, assistés par Tristan Schoumaker.
Coproduction : TBM, MPAA, Ville de Nanterre, DreamYard Project, ID Studio Theater, King'sFountain.
2014
En 2014, Miguel Borras a travaillé avec les adultes de l'ASC BNP Paribas sur La nuit des rois, de W.Shakespeare, en lien avec notre travail autour des stéréotypes hommes-femmes. Ce spectacle a été créé au Théâtre de la Salle des Fêtes en 2014. Au printemps 2015, il a été diffusé à la MPAA.
L'année 2014 a égaleemnt été marquée par la préparation des deux créations intercommunales et internationales de l'année 2015 !
2013
Obtention de l'Agrément Jeunesse et Education populaire CG92 (92/JEP/126).
Qui parlera vivra, texte de Tristan Schoumaker. Mise en scène par Miguel Borras assisté de Tristan Schoumaker.
Coproduction : TBM, CUCS, Service jeunesse, ACSE, CG92.
A la lumière de mille et une nuits, Spectacle de marionnettes d’ombres. Mise en scène par Virginie Berland, assistée de Pascal Rico. Coproduction : TBM, Conseil Régional d'Ile-de-France, écoles primaires du Petit-Nanterre.
Lysistrata d’après Aristophane. Mise en scène par Philippe Guerin, assisté par Ines de Broissia.
Coproduction : TBM, CASH.
Reprise Les Antigones d’après Sophocles, Brecht, Anouilh, Bauchau, Cocteau. Mise en scène et adaptation par Miguel Borras.
Coproduction : TBM, Asc-BNPParibas, ville de Nanterre
2012
Ulysse à l’Ombre de l’olivier d’après Homère. Spectacle créé avec 40 jeunes du pourtour méditerranéen, et mis en scène par Miguel Borras. Chef de projet : Sylvie Thienot.
Coproduction : TBM, CRIDF, Mairie de Nanterre, MPAA, Ville de Paris, ministère de la culture, CG92, Acsé, VVJ, PEJA.
Les Antigones d’après Sophocles, Brecht, Anouilh, Bauchau, Cocteau. Mise en scène et adaptation par Miguel Borras.
Coproduction : TBM, Asc-BNPParibas, ville de Nanterre.
Les métamorphoses, d’àprès Ovide. Mise en scène par Virginie Berland ; création dans le cadre des ateliers avec les écoles primaires Pâquerettes et la Fontaine.
Coproduction : TBM, Ville de Nanterre et Conseil Régional d'Ile-de-France.
De fil en aiguille d’après les Métamorphoses d’Ovide. Texte de Tristan Schoumaker et mise en scène par Miguel Borras, assisté de Tristan Schoumaker
Coproduction : TBM, CUCS, service jeunesse, ACSE, CG92.
La dispute d’après Marivaux. Mise en scène par Stéphanie Correia, assistée par Pascal Rico. Création dans le cadre de notre atelier de Théâtre-enfants.
Coproduction : TBM, Ville de Nanterre et Conseil Régional d'Ile-de-France
Parcours Héroïques, Création autour des Trachiniennes de Sophocle. Mise en scène par Philippe Guerin, assisté par Inès de Broissia.
Coproduction : TBM, CASH, Théâtre des Amandiers, DRAC-ARS
2011
Reprise du Songe d’une nuit de mai à Paris dans le 10ème arrondissement, dans le cadre des mercrediX de l’art et à la MPAA.
L’odyssée du collège République, Texte de Tristan Schoumaker et Mise en scène de Miguel Borras. Assistant à la mise en scène : Tristan Schoumaker.
Coproduction : TBM, CUCS, Service jeunesse, ACSE, CG92.
Le conte de Rafara, spectacle mis en scène par Stéphanie Correia.
Coproduction : TBM, Conseil Régional d'Ile-de-France, ville de Nanterre.
Le retour à Ithaque d’après Ithaque de Botho Straus. Mise en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, Théâtre des Amandiers, DRAC-ARS.
2010
Le songe d’une nuit de mai, d’après W. Shakespeare. Mise en scène par Miguel Borras.
Coproduction : TBM. CASH, Conseil Régional d'Ile-de-France, Mairie de Nanterre, MPAA, ARCADI.
Musée haut musée, musée bas de J.M. Ribes. Mise en scène par Miguel Borras.
Coproduction : TBM, ASC-BNPParibas.
Travail d’Intérêt Général, autour d’Invasions de J. H. Khemiri. Mise en scène par Philippe Guerin.
Coproduction : TBM, CASH, Théâtre des Amandiers, DRAC -ARS.
La Batuc’ des animaux, Spectacle déambulatoire pour échassiers musiciens.
Coproduction : TBM et Mairie de Nanterre.
2009
32 mai dans la rue, Spectacle déambulatoire avec les associations et les écoles du quartier du Petit-Nanterre.
Coproduction : TBM, Festival Parades, Marie de Nanterre, Conseil Régional d'Ile-de-France.
Au bar des arts, autour des Fiancés de Loches de G.Feydeau. Mise en scène par Philippe Guerin.
Coproduction : TBM, CASH, Théâtre des Amandiers.
Un riche, trois pauvres de L. Calaferte. Mise en sc. Miguel Borras.
Coproduction : TBM, ASC-BNPParibas
2008
La Foule, elle rit de Jean Pierre Cannet. Mise en scène de Miguel Borras.
Coproduction : TBM , Asc-BNPParibas, MPAA.
C’est ici que la pièce commence, d’après Le Roi Lear de Shakespeare. Mise en scène par Philippe Guerin.
Coproduction : TBM, CASH, Théâtre des Amandiers.
Tumulte et murmures, autour de textes de Jean Tardieu. Mise en scène par Philippe Guerin.
2007
La Maison de Bernarda Alba, texte de F. Garcia Lorca. Mis en scène par Miguel Borras.
Coproduction : TBM, l’Aphélie Théâtre, MPAA
Quelque mine que je fasse, mis en scène par Philippe Guérin et joué à l'Agora de Nanterre.
Coproduction : TBM, CASH.
Reflets, création autour de Kliniken de Lars Noren et du Médecin malgré lui de Molière.
Coproduction : TBM, CASH.
2006
Depuis 1996, jusqu'en 2006 et encore aujourd'hui, le Théâtre du Bout du Monde a poursuivi son chemin créateur et son action d'appropriation. Ce cheminement a fait l'objet de reconnaissance croissantes, notamment par le Conseil Régional d'Ile-de-France qui en 2006 met en place un premier conventionnement de trois années dans le cadre du dispositif PAC (Permanence Artistique et Culturelle).
Un temps si flou, Concert spectacle mis en espace par Miguel Borras. Produit par l'ADDM 22, ce spectacle a été joué sur la scène du Théâtre Municipal St Nicolas du Pelem.
Premières Paroles, Concert Spectacle mis en espace par Miguel Borras. Il a été joué sur les scènes du Centre Dramatique Régional de Vandoeuvre les Nancy et du Festival Musique Action.
Coproduction : TBM, Suo tempore, CCAM.
Orange givrée, création collective autour de textes de Jacques Jouet ; mise en scène par Philippe Guerin.
Coproduction : TBM, CASH.
2005
Le temps est bien parti pour rester, Concert Spectacle mis en espace par Miguel Borras. Produit par l'ADDM 22, il a été joué sur la scène du Théâtre des Jacobins (22100 Dinan).
Du coq à L'âme, d'Allain Leprest. Concert Spectacle mis en scène par Miguel Borras suite à une Commande de l'Ariam Ile de France.
Les pas perdus de Dénise Bonal. Mise en scène : Miguel Borras.
Coproduction : TBM, BNP-Parisbas, Mairie du 9ème arrondissement de Paris.
Raison et Passion à partir de Médée de Max Rouquette et du Triomphe de l’amour. Mise en scène de Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH.
2004
Ephémères, Concert Spectacle joué à l'espace culturel Le quai de Rêves (22400 Lamballe). Produit par l'ADDM 22, cette création a été mise en scène par Miguel Borras.
L’autre réalité, à partir de La vie est un songe de Calderon et de Hamlet de Shakespeare. Mise en scène : Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH.
2003
Musique de Chambre en amateur, Concert Spectacle mis en scène par Miguel Borras. Commandé par l'Ariam Ile de France, ce spectacle a été joué sur la scène de la Cité Internationale des Arts (Paris 75004).
Pour un oui ou pour un non, de Nathalie Sarraute. Produit par le TBM et mis en scène par Miguel Borras, ce spectacle a été joué sur la scène tu Théâtre le Mélo d'Amélie (Paris 75002).
Amours contrariés, à partir de La trilogie de la villégiature de Goldoni et d’Andromaque de Racine. Mise en scène : Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH.
2002
On a rien à se dire, écoute, à partir de Catégorie 3.1 de Lars Noren et du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Création mise en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : CASH, Théâtre des Amandiers.
Fenêtre sur… d’après J C Grumberg, mis en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
2001
Passages de Bruno Giner, Opéra contemporain, mis en scène par Miguel Borras et interprété sur la scène du Conservatoire de Musique de Chilly-Mazarin.
Coproduction : TBM, A.D.A.M.I., Adiam 91, ville de Chilly-Mazarin.
Au bout de ma route, il y a les étoiles d’après Charles Juliet, mis en sène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
2000
L’histoire des Ours Pandas Racontée par un Saxophoniste qui a une Amie à Francfort de Matéi Visniec, mise en scène par Miguel Borras et jouée sur la scène de l'Espace Jemmapes.
Coproduction : TBM, Centre Culturel Paul Bailliart, CG92.
Si c’est à la télé c’est que c’est vrai ! d’après Kalouaz et mis en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
2000-1995
Ludovic et le Tricyclophage d’André Bonnet, mis en scène par Miguel Borras. Comédie musicale Jeune public jouée sur la scène de l'Espace Jemmapes puis en tournée dans toute la France.
Coproduction : A.D.A.M.I, Plastic Omnium, Centre Culturel Paul Bailliart, Ludoparc, ADEME.
2000
Le Guignol au Gourdin de F. GARCIA LORCA, sur la scène du Théâtre des Cinquante.
Coproduction : La Comète, TBM.
Et si on se parlait ! D’après Frédéric H Fajardie, mis en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
1999
Résurgences, pièce de Jean pierre Cannet et mise en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
1998
Vieux chêne, d’après deux nouvelles de Maïté Pinero et mis en sène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
Ecran total, d’après une nouvelle de Thomas Gunzig et mis en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, Ville de Nanterre, DRAC et la fondation Hachette.
L’enfant et la Cité, création avec des enfants de CP, CE1 et 2, CM1 et 2, mise en scène par Philippe Guérin et présentée à la Ville de Vigneux.
Coproduction : TBM, CG93.
1997
Les 4 phases de la lune, création collective mise en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
L’amour des trois Oranges de Carlo Gozzi, mis en scène par Philippe Guérin.
1996
Payasos Piquants, spectacle de clown mis en scène par Miguel Borras.
Quelques mots d'Henriette Bichonnier, journaliste pour le Télérama : "Trois clowns n'en finissent pas de préparer une grande tournée qui devrait leur apporter la gloire, et les maladresses nous font osciller sans arrêt entre rire et admiration. Et quand tout d'un coup le numéro annoncé est enfin prêt, on est ébloui. Qu'il s'agisse de chanter Boris Vian et sa complainte de progrès, ou de faire une démonstration de music-hall sud-américain. Un spectacle d'une richesse inouïe qui enchante adultes et enfants".
Diffusion : Espace Acteur, Espace Jemmapes, Théâtre du Sapajou, Festival d’Aurillac, Festival de Chalons dans la rue.
Coproduction : TBM, Espace Acteur, Théâtre du Sapajou.
En voiture, création collective mise en scène par Philippe Guérin.
Coproduction : TBM, CASH, la Ville de Nanterre, la DRAC et la fondation Hachette.
1994
D’Artagnan et Les Mousquetaires du Roi, d'André Bonnet. Spectacle de plein air, mis en scène par Miguel Borras.
Soutiens : Ville de Rocroi, Office Régional Champagne-Ardenne.
1993
La Bataille de Rocroi, dialogues d’André Bonnet. Mis en scène par Miguel Borras. Ville de Rocroi.
Coproduction : TBM, Office Régional Champagne-Ardenne.
1992
Les Chevaux aux Sabots de feu, Anonyme. Trad. R. Ribes. Mis en scène par Miguel Borras. Adaptation d’André Bonnet. Festival de la Butte Montmartre. Label de la Commission pour la Commémoration de la Rencontre des deux Mondes.
Coproduction : TBM, Espace Acteur, Ministère de Affaires Etrangères, Ambassade de Colombie, Centre Culturel Paul Bailliart.
1990
Le Plus Malin des Voleurs, d'André Bonnet et mis en scène par Miguel Borras.
Coproduction : TBM, Centre Culturel Paul Bailliart, CG92, ville d’Antony.
Exposition Mille et une Nuits
2012
Dans le cadre de notre projet théâtre en partenariat avec le collège République, lee vendredi 30 novembre 2012, nous sommes partis à l'Institut du Monde Arabe découvrir l'exposition Mille et une nuits avec les élèves de 6ème5, 2 élèves de classe ULIS et 3 élèves de 3ème. Mme Ringot et Mr Daïf, professeurs de français et d'arabe, étaient parmi nous, ainsi que l'équipe du Théâtre du Bout du Monde presque au grand complet !
Une confériencière nous guidait dans l'obscurité de la nuit, et nous avons pu contempler les premiers manuscrits des Mille et une nuits, des accessoires du monde arabe, des bijoux, des armes, des costumes, des tableaux... A l'issu de notre visite, une vaste salle abritant une carte du monde arabe, ainsi que des parfums, des épices, des puzzles, nous a ouvert ses portes. Autant d'occasions d'appréhender les contes des Mille et une nuits par nos cinq sens, pour complèter notre travail théâtrale au long cours autour de cette oeuvre universelle.
Prémices
au théâtre de la salle des fêtes de Nanterre
2011
Après "Le Songe d’une nuit de mai", le Théâtre du Bout du Monde est heureux de vous inviter à venir assister à un nouveau spectacle … Place désormais aux « Prémices » d’une nouvelle Histoire, dans laquelle vous devriez vous reconnaître puisqu’il s’agit de la notre.
Quand Ulysse débarque dans la cour d’honneur de la salle des fêtes, il rencontre une bande de fêtards qui prétendent appartenir à la nuit des temps. Il y a là des gens du CASH mais aussi des collégiens de ‘‘République’’. Les uns évoquent le cyclope, les autres la conscience, la raison, les hommes, la pomme de discorde… Ou sommes-nous vraiment ?
Cet arbre généalogique exposé au grand jour qui relie tel enfant du petit Nanterre à Zeus permet d’établir des ponts entre histoire personnelle et universelle.
Du 26 au 28 mai 2011, nous avons proposé à la population de la ville de Nanterre, ainsi qu’au reste du Monde de partager nos bonheurs. Bonheurs qui trouvent leurs sources dans les actions quotidiennes menées sur le territoire et au delà. Bonheurs souvent éphémères qui se constituent de pépites comme l’œil de cet ado qui s’illumine lorsqu’il devient centre d’intérêt ; ou encore le sourire de cette femme qui se prend pour Pénélope… pépites qui réunies donnent du cœur à l’ouvrage… permettent dans les moments de doute d’éclairer l’horizon. A tel point que l’orage monte, çà gronde de toutes parts.
Mais vous savez, de ces grondements qui annoncent d’heureux présages…
René Char ne dit il pas?: « dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté. »
PROGRAMME DES TROIS JOURNEES DE "PREMICES"
Du 26 au 28 mai 2011
"Le temps brise et disperse la réalité, ce qui reste devient mythe et légende." Nuto Revelli.
Durant trois jours dans la Cour d’Honneur de la Salle des Fêtes, le public a pu prendre part à 3 spectacles, où des anecdotes triviales s'entremêlaient à des mythes universels. Ces « Prémices » ont croisé l'imaginaire des grands et des petits.
En fil rouge sur ces 3 jours, l’histoire de Rafara : une petite fille qui nourrit l’imaginaire de deux ermites qui se trouvent dans la forêt. Nos restitutions théâtralisent des paroles recueillies autour de ce récit en établissant des parallèles avec l’Odyssée. S’y mêlent des contes d’enfants récoltés lors des ateliers d’accompagnement scolaire, ainsi que des poèmes proposés par les femmes du quartier du Petit Nanterre en partenariat avec les associations « Le Temps de Vivre » « Zy’va » et les deux centres sociaux.
Jeudi 26 mai :
- à 18h : Inauguration et apéro d’ouverture.
- à 19h30 : « A Chœur ouvert, sur les traces de Rafara » avec des personnes hébergées à Emmaüs, des résidents du CASH et des enfants du Petit Nanterre.
Vendredi 27 mai
- à 18h : Une exposition présentait des arbres généalogiques réalisés par les enfants de l’école « La Fontaine », et qui ouvraient le chemin de notre forêt commune…
- Des comptines d’enfants de l’école maternelle Pâquerettes en ‘‘amuse bouche’’ sont venues vous mettre en appétit.
- à 19h30 : « Sur les traces d’Ulysse » Des personnes du CASH attablées à un banquet et des élèves du collège République présentaient un spectacle adapté de l'Odyssée qui retraçait les pérégrinations du célèbre héros à travers la mer méditerranée.
Samedi 28 mai
- à 15h30 : « L’histoire de Rafara» Les enfants de notre atelier de théâtre ont livré leur version de ce conte africain.
- à 19h30 « Sur les traces d’Ulysse » : 2ème représentation.
« Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué»
Yasmina Khadra
Le Songe d'une nuit de mai à Paris
2011
La Mairie du Xème arrondissement de Paris a invité le Théâtre du Bout du Monde à se produire le 23 février à 19h30 dans le cadre des "Mercredix de l'Art".
Début mars 2011, le TBM et la Maison de Pratiques Artistiques Amateurs (MPAA) se sont associés durant trois jours pour vous inviter à questionner les liens entre les projets sociaux, la création artistique et les passerellesexistantes entre amateurs et professionnels.
Les thèmes de ces débats ont été élaborés à partir de la création artistique du TBM, Le Songe d’une Nuit de Mai, qui fait intervenir sur le plateau 25 comédiens et comédiennes d’horizons et d’âges différents. Trois tables rondes ont été organisées les vendredi 4 et samedi 5 mars 2011 après-midi, suivies d’une représentation à 19h30. Une troisième représentation a eu lieu le dimanche 6 mars 2011 à 15h30.
- 1ère table-ronde "Projet social, création artistique, duel ou duo ?" le vendredi 4 mars à 16h30 animée par Florence Castera, consultante en ingénierie de projets dans les domaines de la culture, de l'éducation et de l'insertion en présence de différents partenaires institutionnels du projet ;
- 2ème et 3ème table-ronde "Amateurs, professionnels: confusion ou collaboration ?" le samedi 5 mars à partir de 14h30 animée par Tatiana Breidi conseillère-théâtre pour la MPAA.
Musée Haut Musée Bas
2011
Une comédie de
Jean-Michel Ribes
Mise en scène
Miguel Borras
Du 27 au 29 janvier 2011 à 20h30
ET
le 29 janvier 2011 à 15h30
au Théâtre de la Salle des Fêtes de Nanterre
L’UNIVERS :
Le musée vu comme un microcosme. C'est à la fois le théâtre, avec sa scène et ses coulisses, ses éclats de voix et son directeur.
L'HISTOIRE :
Mosaïque de personnalités et de personnages, cette pièce de théâtre est le portrait de ce peuple des musées, chaque jour plus nombreux, qui vient visiter, se réfugier ou travailler dans ce lieu de folie, de liberté et d'imaginaire et y jouer une fois de plus la comédie humaine parfois jusqu'au burlesque ...
LE THEATRE DU BOUT DU MONDE &
LA SECTION THEATRE de ASC PARIS - BNP PARIBAS
La semaine de ouf
2010
Le Théâtre du Bout du Monde présent à la Semaine de OUF à Nanterre le 11 décembre avec des jeunes du quartier qui ont appris en quelques jours à se déplacer sur des échasses.
Le songe d'une nuit de mai
Le site internet éducation populaire et transformation sociale en parle
2010
Le 13 novembre 2010 de 14h à 15h 30, dans une ambiance conviviale, devant un auditoire de 18 personnes, Pascal Rico, intervenant pour la compagnie, et Philippe Mourrat, directeur de la Maison des Métallos ont animé un débat autour du théâtre participatif, dans une journée consacrée à la méthode pédagogique active de Freynet.
Pascal pour le TBM,a raconté son parcours exemplaire et sa rencontre avec le théâtre au CASH en 1998, grâce au TBM qui y anime un atelier bi-hebdomadaire. Cette rencontre a été une renaissance qui l'a transformé et reconstruit. Philippe Mourrat a expliqué les principes du théâtre forum, et les multiples formes de théâtre participatif. Ensuite le débat s'est axé autour de questions fondamentales telles que: "Tout le monde peut-il devenir artiste?" ou encore"Faut-il ouvrir les scènes de théâtre à tous, ou au contraire les réserver à des spectacles "émotionnels forts"?". L'assemblée s'est dispersée à l'heure prévue sans que le débat n'ait été tranché.
Regards et impressions croisés sur
Le songe d'une nuit de mai
Création 2010
« Le choix judicieux et formidablement adapté d'abord de la pièce du Songe, cosmos en miniature où se croisent en se rencontrant les trois classes humaines, dieux, aristocrates, artisans, jeunes et vieux, animés, agités, aveuglés tous par l'énergie amoureuse qui mène le monde; et donc dans cette comédie solaire, la possibilité pour chacun, avec ses capacités habiles ou malhabiles, sa folie, son embarras, sa tendresse, son désir d'aimer et d'être aimé, de faire vivre un personnage, d'être présent dans l'histoire et sur la plateau, nécessaire à l'histoire, et d'y être ainsi valorisé. La solidarité entre les acteurs, le double regard de certains plus" professionnels" (sans l'être forcément), jouant et en même temps attentifs à celui qui dérape, qui risque de s'égarer pour le ramener sur le fil.
Ainsi la joie formidable de l'artisan/ Lion, son excitation, et la sollicitude de ses compagnons quand il sort un peu trop de lui-même. Thésée dans sa grandeur gaullienne transformant son handicap de diction en autorité impériale; les jeunes premiers, jeunes ou plus mûrs, mais premiers toujours dans les émois de l'amour comme chacun d'entre nous; et leur ballet à six ou huit, je ne me rappelle plus, endossant alternativement les rôles, démultipliant ce que Shakespeare raconte de l'amour changeant, mû plus par la rivalité et le mimétisme que par l'attachement à un être aimé .
Enfin cette formidable réussite d'avoir dans une adaptation intelligente, réussi à créer tout simplement un spectacle festif et émouvant.
Sans compter l'adaptation du prologue, à l'extérieur, entre la réalité et la fiction, première "rencontre" avec des personnes, qui installe le premier lien et prépare le regard du spectateur pour le spectacle qui va suivre.
Et sans doute aussi, l'occasion d'un échauffement pour les acteurs, professionnels, mais plus encore, amateurs. »
Florence Castera
Ancienne responsable du Programme Partager l’Art, Transformer la Société de la Fondation de France.
« A la vue de ce spectacle, c’est comme un retour aux sources qui se fait. Durant le prologue, déjà, on sent poindre quelque chose qui vient de nos premiers pas sur les planches, ou des improvisations, des « délires » autour de textes ou de jeux de mots vécus dans la cour de notre lycée, il y a longtemps. On se sent déjà rajeunir à vue d’œil, devant cette improvisation de la transformation et du jeu, qui nous plonge dans les belles années de notre adolescence. On s’interroge alors : Pourquoi a t-on tout à coup été attiré par le théâtre vers quinze/seize ans? En voyant petite mise en bouche, on comprend qu’il se jouait sans qu’on le sache, dans « le théâtre » quelque chose de notre désir amoureux, et de notre envie de dépassement dans le rêve, dans les méandres de l’imagination. Et déjà le ravissement commence à opérer.
Dans la salle, une fois assis sur un fauteuil. On se demande ce qui va se passer, si toutes les promesses entre- aperçues lors du prologue vont venir éclater sur scène.
Le décor, à quelque chose de primitif, une jungle où le monde des fées vient s’amuser en tirant les fils des destinées humaines.
Il y a d’abord les princes : c’est la société avec ces lourdeurs, ces normes étouffantes, sa suffisance à l’épreuve des faits et sa violence.
Puis viennent les artisans : un sourire se colle sur nos lèvres. Le ravissement fait son chemin. On retrouve les protagonistes du prologue sur scène ; ils s’amusent, et on s’amuse avec eux.
Puck nous plonge dans les délices de la malice et tourmente d’un coup toute cette normalité qu’on avait secrètement envie de faire exploser.
Et désormais la valse commence, de philtre en philtre, d’enchantement en enchantement, on rit beaucoup, on adhère aussi à l’humaine attitude de chacun. Et la machine s’emballe, et on savoure ce train qui déraille à toute allure. Et toutes les résonances d’aujourd’hui sont là : et tout cela cohabite en harmonie devant nous, dans un seul but : nous divertir, mais aussi nous édifier. Nous édifier à quel propos ? A propos du théâtre justement.
Car nous étions nombreux à avoir oublié, à avoir oublié que le théâtre pouvait revêtir cette dimension de fête populaire, à avoir oublié que tout le monde pouvait s’inviter sur scène le temps d’un songe, à avoir oublié la puissance de subversion que la scène pouvait encore avoir, ici et maintenant. Et on sort de là se disant que c’est pour ça qu’on avait commencer à faire du théâtre, que c’était pour tout le monde, et que c’était une arme, une technique qui était partageable entre tous.
On a alors ce sentiment d’avoir assister à un spectacle de résistance, à un spectacle généreux qui est passé entre les mailles du filet avec bonheur. A la vérité, on savait plus si ce genre de spectacle existait encore, et on se félicite d’avoir eu la chance de d’en voir un.
Un sentiment de joie intense nous envahit. On vient tout à coup d’avoir la preuve que le théâtre est encore puissant, qu’il peut creuser des trous dans les frontières les plus solides pour trouver la part d’humanité propre à chacun, qu’il peut encore nous rassembler, qu’il peut encore avoir cette fonction de miroir qui nous renvoi à nous mêmes et à notre manière de vivre.
Ce spectacle nous donne envie de continuer à nous battre pour reconstruire une humanité diverse mais qui se parle, et qui sait rire d’elle même. »
Tristan Schoumaker.
Militant associatif nanterrien, intervenant théâtre ponctuel du Théâtre du Bout du Monde.
« J’ai beaucoup apprécié d’avoir la mise en train de Miguel Borras, le lundi matin. Cela me fait penser à la mise en scène de Byrne Pïven avec lequel j’ai travaillé en 1976 à Chicago sur des nouvelles de Tchechov .Les acteurs et les actrices, blancs et noirs, de différent niveaux se mélangent et se brassent tout en se concentrant, sur les gestes ou les émotions. J’ai aussi bien apprécié la ronde silencieuse des acteurs et des actrices, et la costumière pendant que le rideau du premier acte soit levé. Il n'y avait pas un chat! Nous nous sommes concentrés, nous nous avons chassés ou vidés les émotions. Cela fait me penser à un rituel religieux. Tout d’un coup, quand brusquement les mains spontanées tombent, comme les ondes du lac. On se réveille, on s’ébroue et maintenant en piste
Voila! »
Remi Clignet.
Comédien du Songe d’une nuit de mai
« J'ai eu la chance de travailler sur Le songe d'une nuit de mai mis en scène par Miguel Borras. Cette aventure hors du commun qui a mêlé personnes venant du Cash, d' Emmaüs avec des comédiens professionnels autour du texte de William Shakespeare m'a complètement réconcilié avec le plateau et le théâtre en général. J'ai vu Marie-Thérèze Boulogne, Mounir Koutar, Jean M'Piaka, Moktar Shanoune, Fatima Zouad... s'investir dans le projet d'une manière très professionnelle, je les ai vu s'épanouir et prendre confiance en eux, je les ai vu grandir.
Le Théâtre du Bout du Monde a réussi un pari qui me semblait au départ très difficile à tenir.
Sur un même texte, une même mélodie nous étions tous au service de cette histoire fabuleuse du Songe pour l'offrir au spectateur.
Un voyage extraordinaire en tant que comédienne.
Bravo encore aux créateurs de cette aventure.
Bravo Miguel Borras et Philippe Guérin pour votre patience et votre don de réunir les gens.
Bravo à l'équipe technique et administrative.
Bravo et merci. »
Stéphanie Correia
Intervenante théâtre enfants du TBM, et comédienne dans le Songe
Le TBM intervient aux Rencontres A Double Sens
à la maison des métallos
3 juillet 2010
Le Théâtre du Bout du Monde vous avait invité à participer aux "Rencontres à double sens / Arts, interaction et participation" organisées par L’association A Double Sens, ARCADI et la Maison des Métallos, les 2 et 3 juillet 2010.
L'équipe du TBM est intervenue le samedi 3 juillet l'après midi :
A 14h30, Frédérique Kaba, responsable du territoire Emmaüs des 10e et 11e arrondissements est intervenu à la tribune en lien avec Philippe Guérin et Miguel Borras à propos de notre atelier théâtre (menés auprès des hébergés des centres du 10e), et plus généralement de la place des pratiques artistiques dans les processus de "resocialisation" et de reconstruction des personnes.
A 16h30, Pascal Rico, comédien et animateur d'atelier du TBM est quant à lui intervenu sur son parcours et son ressenti d'amateur devenu professionnel.
Et beaucoup d'autres intervenants!
Le songe d'une nuit de mai
Le site internet éducation populaire et transformation sociale en parle
2010
Le 14 juin 2010, au Théâtre des Amandiers, le Théâtre du Bout du Monde a présenté "Travail d'Intérêt Général", création participative construite avec des personnes hébergées au CASH de Nanterre et dans les centres Emmaüs du 10e.
Que vous soyez ou non venus voir « Le Songe… » en mai,
Vous vous demandez : Mais comment font ils ? Quels sont leurs parcours ?
D’où viennent vraiment ces gens ? Comment tout ceci est il réalisable ?
Vous allez en ce lundi 14 juin assister à la genèse de la création !
Sorte de laboratoire, vous allez être plongés au coeur du processus créatif, là où la transformation opère !
Au tout début, nous sommes au Bar des Arts. Les habitués du comptoir côtoient désormais des artistes de l'école. Le téléphone sonne régulièrement. Au fil des coups de fils défilent des histoires.
Histoires qui se racontent entre ici et "là-bas".
Le public découvre l'origine de ces personnages qui s'acrochent à leurs racines...
Lorsqu'arrive un lascar qui dit avoir assisté à une répétition d'Invasion.
Il nous parle d'Abulkasem, ce nom-valise devient l'expression de toutes les projections. A travers ses voyages, nous vivons des situations abracadabrantes. Et ça affabule grave ! Qui croire ?
Qui se cache derrière ces masques ? L'air de rien on aborde les questions essentielles de l'identité, de l'intégration, du racisme et du terrorisme. Jusqu'à ce que nos compagnons se retrouvent au tribunal, accusés de mythomanie...
Le théâtre visite ses sources pour nourrir nos personnages.
Et puis ça déraille... Les mots deviennent des prétextes...
Et nos compères se retrouvent condamnés à des "travaux d'intérêt général"...à l'école des Arts !
Le tailleur Snout, nous annoncera :
"Pour ce qui est du mur, mon rôle est terminé..."
Et n’est ce pas justement là que tout commence ?
Quand les murs se fssurent, place aux interstices !
Le songe d'une nuit de mai
Le site internet éducation populaire et transformation sociale en parle
2010
"Théâtre participatif et généreux", un article publié le 10 mai 2010 par Madeleine Abassade. Pour lire le texte en intégralité, c'est par ici...
Le Songe d'une nuit de mai en images
2010
Crédit photo : Louis Audoire (pour les cinq premières) et Gérard Marché (pour les deux dernières).
La fôret du Songe se construit
2010
Ateliers menés par Virginie Berland, assistée de Marie Profit.
UNIVERS'ELLES
2010
Près de 200 personnes (femmes et enfants) se sont succédées tout au longe de l'après midi. Merci à tous pour ce beau moment collectif! Au "menu": poèmes partagées, ateliers de mosaïque, de broderie, de calligraphie et de carnet de voyages, spécialités culinaires du monde, débats, danses, chants et sourires!
LE Bar des Arts,
du Songe aux Amandiers
2010
Quelques photos de notre prologue du Songe d'une nuit de mai au Théâtre de la Salle des Fêtes de Nanterre, qui vous donneront une idée de la présentation de l'atelier du CASH "Travaux d'Intérêt Général", lundi 14 juin 2010 aux Amandiers...
Au Quai Branly
avec l'Ecole La Fontaine
2010
Le 26 mars 2010, leTBM a emmené les CM2 B de l'école La Fontaine, qui ont réalisé les décors du Songe d'une nuit de mai, pour une visite thématique du Musée du Quai Branly, autour des représentations humaines et animales... De quoi nourrir l'imaginaire de ces plasticiens en herbe !
Une visite animée par une conteuse passionnante, qui nous a fait passer de l'Océanie et de ses barques funéraires ornées de crânes à l'Amérique du Nord avec son totem dédié à la jeune fille qui épousa un grizzly... En passant par l'Inde, l'Afrique, le Maghreb... On en a même profité pour aller voir la Tour Eiffel, la grande dame de fer, qui ressemble bien au dessin d'arbre de Youssouf, quand on y pense ! On a aussi dessiné les arbres, regardé les fleurs naissantes...
Quelques photos de cette sortie, encadrée par Virginie, Marie et Philippe (TBM) et Emmanuelle et Yasmine (école La Fontaine).
Le TBM en action avec Emmaüs
"Réunion famille"
2010
Vendredi 16 avril 2010, en fin d'après midi, l'équipe du TBM, composée pour l'occasion de Philippe, Pascal, Isis, Moktar, Jean, Véronique et Marie, est intervenue lors d'une "réunion famille" organisée par le centre Emmaüs Valmy.
Le conte de Rafara a constitué le centre de notre intervention : raconté et travaillé avec les enfants, il a ensuite été présenté de manière interactive aux parents.
Rafara est une fillette que ses soeurs abandonnent dans la forêt.
Elle y rencontre un terrible monstre qui veut la nourrir pour la dévorer quand elle sera dodue... Pour endormir la faim du monstre, les enfants doivent le nourrir d'histoires.
Pour sauver Rafara, les enfants ont usé de toute leur malice : chansons, poèmes, contes... Bravo à leur imagination !
La femme des neiges
Mise en scène - Miguel BorraS
2010
Journée des droits de l'enfant
à la maison de l'enfance du Petit Nanterre
2009
Crédit photo: Jacques Guével.
Voici quelques photos du samedi 21 novembre 2009 à la M.E du Petit Nanterre, qui a été riche d'expressions artistiques autour des thématiques des Droits de l'Enfant, également du quartier, du futur et de l'identité.
Tout au long de l'après midi, l'équipe du TBM a mené des interventions de "théâtre forum" auprès des nombreux enfants et parents présents, autour des questions du mariage forcé, du travail forcé et des enfants soldats.
Thématiques sensibles qui ont fait intervenir et réagir avec force les personnes présentes ! Cette intervention "théâtre forum" s'inscrit dans la continuité de l'atelier théâtre mené par Stéphanie Correia à la M.E en juillet dernier.
Cette belle journée fait suite à la présentation, mercredi 18 novembre du spectacle (théâtral et musical) des enfants de la M.E à la Maison de la Musique.
La cabine chuchoteuse du TBM
2009
Crédit photos : Tristan Schoumaker
Le 19 septembre 2009, lors de la présentation de Saison, le TBM a planté sa cabine chuchoteuse dans le hall de la Maison de la Musqiue, et invité les curieux à se faire compter des poèmes et des mots doux par d'invisibles comédiens...
Stage de théâtre avec Stéphanie Correia
à la maison de l'enfance du Petit Nanterre
L’année 2009 a célébré le 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). La Maison de l'Enfance du Petit Nanterre s'est engagée dans un vaste projet autour de cette thématique.
Dans cette optique des chansons ont été écrites par des enfants du quartier, sur le thème du "quartier du futur", de l'identité ("T'es qui toi?") et de l'enfance. Ces chansons ont fait l'objet d'un enregistrement CD, et seront présentées en novembre prochain, à l'occasion de la journée des Droits de l'enfant.
Afin de partager cette initiative le Théâtre du Bout du Monde a proposé un atelier théâtre, mené par Stéphanie Correia, à la M.E. Tout au long du mois de juillet, Stéphanie Correia, assisté de Pascal Rico, a proposé des improvisations aux enfants, sur des sujets parfois très durs, mais dont nos 7 apprentis comédiens se sont saisis sans difficulté. Esclavage, enfants soldats, mariage forcé, violence, sont abordés au cours d'une petite pièce et de différentes saynètes.
Ce travail a été présenté le mercredi 22 juillet devant les enfants de la Maison de l'Enfance et quelques parents présents. Il sera également présenté en novembre à l'occasion de la journée des Droits de l'Enfant.
Pour visualiser les photos de la présentation de l'atelier le 22 juillet dernier, cliquez ici.
Présentation de l'atelier CASH / EMMAÜS à Nanterre
Juin 2009
Les 11 et 18 juin, nous avons présenté une forme théâtrale participative issue de la rencontre des ateliers du Cash et d'Emmaüs, Au bar des arts.
A l'Agora de Nanterre tout d'abord, puis au CDN des Amandiers.
Nous tenons à remercier nos partenaires, qui ont rendu l'aboutissement de ce projet possible: La mairie de Nanterre, La région Ile de France, le CASH, Emmaüs, la mairie du Xème arrondissement.
Nous remercions également le public nombreux venu assister à cet ouvrage théâtral sensible et engagé.
A venir, le film de cette pièce!
L'objet théâtral
Notre Bar des Arts ouvre sa terrasse avec un temps d’improvisations. Nina a pour mission de repérer les âmes d’artiste. Jean, réfractaire, déclare que « l’art lui donne des boutons ». Cependant au fil des histoires, se dévoilent des envies. Nous entrons dans une spirale poétique dont chacun devient le centre ! Jeannot se laisse convertir par un texte de Prévert. « Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d'étain. »
Arrivent trois Lochois, qui cherchent à se marier. Nous basculons alors sur les « Fiancés de Loches » de Feydeau. Quiproquos et retournements de situations s’enchaînent.
« Je vais leur appliquer mon système, la guérison des maladies nerveuses par la danse. »
En cherchant à lever les masques, on s’aperçoit que nul n’en porte !
Après ce passage à l'acte, les habitués du comptoir entrent en jeu à leur tour. Réalité et fiction se fondent. Shakespeare et la question de la transformation amoureuse s’invitent le temps d’un songe, une nuit d’été…
« Et je courrai à travers les flammes pour l’amour de toi, transparente Héléna.
La nature a ici l’art de ma faire voir ton cœur à travers ta poitrine ! »
Mise en scène : Philippe Guérin
Distribution : André Marin, Bruno, Catherine (nom), Christophe Herman, Claudia Guebenguet, Daniel Bachelet, Emmanuel Peironnet, Francis Vernet, Geoffrey Vermeulen, Georges Nde Nang, Isabelle Larpin , Isis Perrone, Jean M’Piaka, Jean-Claude Leblanc, Jean Marc Plumot, Joël Gautier , Margaret Balesi, Marie Thérèse Boulogne, Moktar, Mounir Koutar, Pascal Rico, Philippe Guérin, Sahila, Syad, Tristan Schoumaker.
32 Mai dans la rue - Festival Parades
Juin 2009
En juin 2009, nous avons présenté dans le cadre du festival Parade(s) une série d'interventions artistiques, poétiques et festives à partir des ateliers menés avec les habitants du Petit Nanterre.
Marionnettes, échasses, théâtre, percussions, création de costumes, jonglage-danse: toutes ces formes vont converger pour un grand moment de partage. Réunissons nos rêves!
« Dans une valise idéale
On peut ranger tout l’univers
La troupe engloutie des étoiles
Une seule fourmi
Un seul amour
Dans un poème on peut ranger
Tout l’avenir
Qu’on voudrait faire exister »
Serge Pey
Pour visualiser les photos du 32 mai dans la rue, cliquez ici !
La foule elle rit & Un riche et trois pauvres
A Nanterre
Du 9 au 11 avril 2009, la création de Miguel Borras, La foule, elle rit a été présentée au Théâtre de la Salle des Fêtes à Nanterre.
Fresque sensible et clownesque sur le thème de l'immigration clandestine, la pièce de Jean-Pierre Cannet soulève de nombreuses interrogations et réserve de beaux moments poétiques.
"Zou, dont les frères ne sont jamais revenus, Zou comprend que pour passer il faut au contraire être le plus voyant possible, il faut trompeter, faire du bruit. Il décide donc de passer les frontières, grimé en clown".
Miguel Borras a choisi d'universaliser le personnage de Zou en confiant son interprétation à différents comédiens (hommes et femmes) qui se succèdent sur le plateau.
"Avec la troupe, nous avons d’abord engagé un travail préliminaire sur l’œuvre de Jean-Pierre Cannet. Nous avons été saisis par la façon poétique qu’il a de raconter les histoires les plus terribles. Son univers, avec un langage qui lui est propre, nous transporte entre la poésie et le rire." Miguel Borras
La pièce a été suivie d'Un riche et trois pauvres de Louis Calaferte, mise en scène par Miguel Borras.
"Un riche et trois pauvres est composé de petites unités autonomes qui dans un style tragique dérisoire se moquent des habitudes ordinaires de vie et des pressions sociales.
«Dans la préface de son Théâtre complet, Louis Calaferte tente de cerner le sens de son geste comme l’envie d’« explorer certaines facettes du monde social à travers des choix, des situations comiques qui, dans leur essence, restent vraisemblables »
Nous avons poussé au bout cette raillerie sociale. Pour cela, nous avons créé un spectacle construit autour de petites scènes qui parfois se répètent et sont jouées de différentes manières." M.B
Les marionnettes s'invitent au Petit Nanterre
Mars 2009
Opéras des Pays d’Aujourd’hui – Une histoire de Marionnettes
Le 7 avril 2009 au Service Jeunesse du Petit Nanterre.
Une histoire de marionnettes est née à La Courneuve (Seine St Denis) où la Cie Carcara est en résidence depuis 2006.
En rencontrant les habitants de La Courneuve, il arrivait que la marionnettiste Virginie Berland raconte une histoire de marionnettes spontanément, dans les lieux de rencontres et d'échange, pour se présenter, en ouvrant sa valise.
La rencontre est belle à La Courneuve.
La Courneuve nous a ouvert le monde.
Comme la marionnette le fait. L'Afrique, la Turquie, l'Italie , la Chine...
L'envie est alors venue de faire voyager cette histoire de marionnettes, que la rencontre se fasse aussi avec un public, à d'autres endroits.
C'est pourquoi Virginie Berland et Hélène Ninérola ont travaillé sur l'écriture et la mise en scène, sur les musiques de Pascal Lloret.
MARIONNETTES POUR TOUS
"Dès l’origine du monde civilisé, la marionnette est là et, des millénaires écoulés elle est encore là.
Virginie Berland, artiste associée de la Cie Carcara raconte son histoire de la marionnette, un tour du monde avec ses valises.
Une histoire de grands entre théâtre, écritures contemporaines et cinéma."
Marionnettes : Virginie Berland
Mise en scène : Hélène Ninérola
Musiques originales : Pascal Lloret (extraites du silence du piano, éd. ARFI)
Construction : Franck Ténot
Régie : Gauthier Montury
Production : Loutfi Bouajila
Ce spectacle a été présenté dans le cadre de notre action Cœur de Quartier.
Crédit Photo : Pégasus/ V. Lechat
La clown Proserpine au Petit Nanterre
Mars 2009
Du 9 au 14 mars 2009 au Petit Nanterre et ailleurs, les partenaires du quartier ont été heureux de présenter Univers'Elles...
Cette année-ci, la Fête des Femmes était placée sous le thème de la Frontière.
Frontières géographiques, frontières hommes/femmes, frontières entre moi et autrui, dépassement des frontières… Le thème de la rencontre en découle tout naturellement !
Une semaine riche de partage, de débats et de moments de convivialité.
La clown Proserpine a rencontré les femmes de Nahda, Canibouts et Zy'va, lors d'interventions théâtrales et clownesque autour du thème de la Frontière.
Une rencontre inédite qui a porté ses fruits, qui a permis à la parole et aux rires de surgir !
Merci aux centres sociaux, à Nahda, Zy'va, CIDFF et Sangs Mêlés pour cette formidable semaine, où vous êtes venues si nombreuses!
Le carnaval d'Hiver, un succès de OUF
Décembre 2008
Enfants, ados et adultes ont parcouru le quartier au son de la batucada infernale de Colombes, avant de traverser le campus de l'université, de s'attarder devant le centre La Traverse et de poursuivre jusqu'à Daniel Féry pour un accueil goûter et concours de parapluies.
Un très très beau moment de partage et de fête pour nous tous!
Le Père Noël du TBM, accompagné de ses lutins, a distribué cadeaux et cotillons aux nombreux enfants. On l'a même vu entamé une danse du ventre...
Nous tenons à remercier Françoise Lemoine et Zyva pour l'organisation de l'évènement, Sangs Mêlés pour leurs interventions pétillantes et Daniel Féry pour leur accueil.
Nos interventions à l'Agora d'Emmaüs et à Gare au Théâtre
2008
Voici un petit aperçu de nos interventions à l'Agora d'Emmaüs le vendredi 14 novembre 2008 (photos 1 et 3) et à Gare au Théâtre le samedi 22 (photos 2 et 4).
Merci au public venu assister à cette forme théâtrale participative qui fait intervenir des personnes d'Emmaüs et du CASH.
LE Théâtre du Bout du Monde à la Fête de l'Huma
Septembre 2008
Le samedi 13 septembre 2008, le Théâtre du Bout du Monde a proposé une intervention de théâtre créatif et participatif, de slam et de danse africaine :
"Alors que deux danseuses s'apprêtent à accoucher de l'enfant du nouveau monde, un monde où la justice serait la même pour tous, où l'égalité des chances serait au centre des dispositifs ...
Deux patriarches se souviennent de leur jeunesse.
L'un vit replié sur les trente glorieuses, l'autre évoque le métissage de notre nouveau monde.
Eh oui tout a changé !!
Comment travailler à un "vivre ensemble" ? Et si les pratiques culturelles permettaient de valoriser les savoirs !
Chiche ! Démonstration en direct sur le stand.
Des jeunes filles et des slameurs apportent, chemin faisant, leurs contributions à l'échange qui se construit.
Dans un mouvement d'aller retour entre discussion et expressions artistiques (du rarement vu !!) le Théâtre du Bout du Monde vous invite à participer à ce temps festif et militant.
Quand la politique fédère le culturel, l'éducatif et le social, chacun apporte sa pierre à l'édifice.
La fête de l'huma c'est d'abord ça !!" Philippe Guérin
La semaine du 32 mai
2008
Le chapiteau débarque sur la Place des Muguets...sous la pluie !
Préparation de la scène !
Coulisses et répétitions sous chapiteau
Mots utopiques !
Ouverture des portes !
Dramad sous le chapiteau, le 29 mai
Les marionnettes au repos après le spectecle
Expo Photos
Scènes ouvertes
Présentation de la semaine du 32 mai :
Du 27 au 32 mai 2008, nous avons installé un chapiteau sur la Place des Muguets en plein cœur du quartier du petit Nanterre. Notre objectif était de réunir nos partenaires, tant associatifs qu'institutionnels, pour montrer l'aboutissement d'un travail artistique mené sur le territoire (écriture, théâtre, échasses, marionnettes, slam, danse hip-hop).
Il nous était apparu essentiel de créer un évènement marquant les esprits par son originalité.
Tout au long de la semaine se sont succédées sous le chapiteau des créations, petites et grandes, montrant et valorisant les capacités créatrices des habitants et des acteurs locaux du quartier. Le dernier jour a été marqué par la présentation de notre création participative, comme point d’orgue à cette semaine festive et artistique.
« Tumultes et murmures » s’est nourri d'expériences menées depuis trois ans en atelier. La manière dont la compagnie développe son travail de sensibilisation et d’initiation artistique a permis de trouver des correspondances entre les histoires de vie amenées par les différentes populations de ce quartier hétérogène et de les intégrer dans la narration de la pièce.
Sont ainsi rapportés les textes et les voix qui se sont exprimés lors de ces ateliers. Nous avons accompagné les personnes se sentant prêtes à monter sur scène, créant ainsi une passerelle entre artistes amateurs et professionnels. Le monde onirique et métaphorique de Jean Tardieu (« L'ABC de la vie ») ayant servi de fil conducteur à tous les ateliers, constitue le chœur de l’œuvre. Intégré à l’histoire collective, il l'a sublimé et transcendé.
La priorité de notre action consistait à amener vers l’expression artistique celles et ceux qui dans ce quartier, pour diverses raisons pouvaient être tentés par une forme de repli sur eux mêmes. Nous sommes convaincus de l’absolue nécessité de magnifier les richesses propres à chacun, de les placer au cœur de nos échanges sur l’espace public. Il s’agit à nos yeux d’un enjeu de société majeur. Au travers des dimensions éducative, sociale et culturelle, nous dégageons des perspectives communes de production artistique et de réflexion pédagogique, en allant sur le chemin de formes nouvelles mêlant théâtre, poésie, lecture, marionnettes, art de la rue…
Résumé de l'histoire :
L’histoire commence par plusieurs naissances superposées : celle de l’Humanité, celle du Mythe et celle de la Tragédie. Du néant, du rien, de l’absence va naître l’espoir de vie et dans le même temps des forces antagonistes. Une rivalité destructrice va les opposer pour finalement devenir productrice de possibles et d’espoir.
Un souffle paisible adoucit alors l’espace-temps de l’histoire, qui nous emmène dans la bulle protectrice de l’enfance fait de découvertes, de questionnements sur le monde, de jeux initiateurs.
Hélas l’adolescence voit ressurgir de vieux démons, des bouleversements de la vie et des repères. Il faudra passer par plusieurs étapes, comme lors d’un parcours initiatique, avant de trouver une issue au chaos, au conflit qui se répète. L’humanité ne peut-elle que bégayer ? Une Reine, issue du chœur fait alors sensation en offrant un dénouement inattendu…
’’Humanité tu es mon paysage
Et comme le vent dans la forêt,
Comme les vagues de la mer,
Le bruit que fait le flot sans fin
De tes paroles éternellement se ressemble
J’ai oublié le sens des mots.
Je ne suis plus qu’un murmure’’ - Jean Tardieu
La pièce reprend des principes universels marqués par nos mythologies de société et notre rapport au monde. Cette création retrace les histoires personnelles de chacun en les rapportant à l’histoire collective de l’humanité. Les trois étapes, Naissance, Enfance et Adolescence (symboliquement source, rivière et torrent) nous plongent dans une sorte de genèse où le monde porte un regard sur ses évolutions.
Déroulement de la journée :
12h00 - Deux déambulations avec échassiers, l’une accompagnée par la danse afro, l’autre par une batucada, sont parties de chacune des deux écoles du quartier (Pâquerettes et La Fontaine). Elles ont convergé vers la Place des Muguets.
12h30 – Premier Acte : la Naissance. Les chœurs des enfants et des adultes d’ici ont installé les bases de l’Histoire, ponctuée par la danse orientale.
13h30 - Déjeuner festif. Lors du déjeuner des contes sur les origines du monde ont été susurrés à l’oreille des spectateurs.
14h30 – Deuxième Acte : l’Enfance. Les aspirations des petits et des grands se se sont croisées. La marionnette y règnait.
15h30 – Troisième et dernier Acte : l’Adolescence. L’histoire d’une rivalité entre deux camps, opposés depuis la nuit des temps où le texte a été accompagné par des formes artistiques qui se répondent : slam, hip hop, capoeira…
16h30 - L’apothéose RESTE OUVERTE. Elle passe par l’acceptation des différences et la reconnaissance de chaque identité. Le slam permettait d’assurer la transition entre l’Histoire et le Réel.
Note de la mise en scène :
« Le théâtre doit permettre au spectateur non de s’oublier mais de se retrouver, de s’éveiller à d’autres réalités, de restructurer, d’unifier l’homme. » Artaud
’’Ce spectacle répond à un désir qui m’habite depuis une dizaine d’années : réunir sur un même espace, autour du thème de la connexion transversale, des personnes très diverses qui, portées par un chœur, font converger leurs aspirations.
Avec cette création, j’entends favoriser la "transmission", mot auquel j’adhère car il contient "mission".
‘‘A toute heure sur ce globe qui tourne sans fin
et tantôt reçoit le soleil
et tantôt rentre dans les ténèbres,
un rayon de lumière transfigure ce que j’aime,
et que j’aurais aimé et que je ne connais pas.’’ Jean Tardieu
Ici, j’établis diverses connexions entre différentes disciplines artistiques. Chacune nourrit l’autre de sa singularité. La forme sert le fond, au delà des figures, des vraisemblances.
Que ce soit à travers la musique qui intervient en support, le décor constitué de simples tissus ou les costumes qui symbolisent les contrastes, je cherche à démontrer, ici, les profondes correspondances entre les uns et les autres au delà de leur réalité apparente.
Comment imaginer, mettre en œuvre des stratégies de vie qui permettent de ne devenir ni l’ectoplasme soumis ni l’envahissant histrion ?’’
Philippe Guérin, metteur en scène
Nos partenaires :
Centre sociaux et écoles maternelles du quartier, Cash, Maison Daniel Fery, Zy’va, Nahda, GAO, M E, Théâtre des Amandiers, les Noctambules, services municipaux.
Stage de clown avec Miguel Borras
Mars et avril 2008
L’acteur et son clown :
Le clown est né dans la rue, dans l'espace circulaire formé par les badauds qui s'assemblaient naturellement autour de lui. Plus tard, le cirque, pour ses manifestations équestres, s'empare tout naturellement de cet espace, l'organise, le protège et en fait un terrain d'action idéal pour le clown. Il peut y mesurer la portée de sa mimique et de ses effets. La proximité constante de tous les spectateurs est pour le clown la garantie d'un contact privilégié qui a autant d'importance que celui qu'il entretient avec ses partenaires.
Grâce à cette intimité, le spectateur entretient en retour avec le clown une familiarité nouvelle qu'il ne peut avoir avec un personnage de théâtre. En cela, le public ne vit pas l'acteur-clown comme un comédien ordinaire; il ne fait pas la différence habituelle et rationnelle entre la fonction (comédien), le rôle (le personnage) et la nature (comique).
Si l'on arrive à cette intimité, c'est aussi parce que l'acteur-clown a simplifié toutes les notions de temps et de lieu, et que son univers est immédiat. Il travaille d'une manière constante dans le présent, utilisant tout son talent pour créer cette ambiguïté entre ce qui est travaillé et ce qui est spontané.
Le clown rate là où on l'attend et réussit là où on ne l'attend pas.
Qu'il essaie de faire un saut périlleux, il tombe, mais il y parvient quand on lui donne une gifle. Le clown exige aussi un exploit, souvent contre la logique; il met dans le désordre un certain ordre et permet de dénoncer ainsi l'ordre établi.
C'est pour cela que le personnage comique, en particulier le clown, est par excellence un perturbateur du système. Il répond à l'instinct du jeu, au goût de l'homme pour la plaisanterie et le rire, à sa faculté de percevoir des aspects insolites et ridicules de la réalité physique et sociale. Le clown comme arme sociale, donne les moyens de critiquer son milieu, de masquer son opposition par un trait d'esprit ou une farce grotesque. Il centre l'action autour de conflits et de péripéties qui témoignent de l'inventivité et de l'optimisme humain devant l'adversité.
Etre clown c' est une profession de foi, une prise de position envers la société: être ce personnage à part et reconnu de tous, pour lequel on ressent un vif intérêt, dans ce qu'il ne sait pas faire, là où il est faible.
Dans la recherche contemporaine du langage clownesque, en cherchant son propre clown, l'acteur doit se confronter à ses propres faiblesses. Il doit mettre en scène ses défauts avec humour et se débarrasser de ses appréhensions et angoisses.
La méthode de travail proposée dans ce stage est fondée sur la destruction de barrières. Elle amène chacun à accepter ses limites, à dévoiler ses failles: les jambes maigres, les grosses poitrines, les petits bras et les mettre en valeur avec d'autres vêtements que ceux qui d'habitude les cachent et s'accepter et se montrer tel que l'on est.
La foule, elle rit
Les amateurs rendent compte d'auteurs
Samedi 24 mai 2008
La Maison des pratiques artistiques amateurs a proposé une expérience singulière à quatre compagnies de théâtre et à quatre auteurs : se découvrir, se choisir puis travailler ensemble à la création de petites formes de 20 à 30 minutes.
Une commande d’écriture à Isabelle Bournat, Jean-Pierre Cannet, Dominique Carleton et Julien Luneau. Ils ont écrit respectivement pour les Comédiens du Kiosque, La troupe de l’Association Sportive et Culturelle BNP-Paribas, Vendredi-dix et l’Estampille association du personnel de la BNF autour du thème Au risque des rencontres.
Avant d’accueillir ces créations en octobre 2008, la MPAA a invité les compagnies et les auteurs à ponctuer d’une première étape publique ce trajet commun : lectures, présentations de scènes ou représentation intégrale, les compagnies ont toute latitude pour nous faire partager la découverte de ces œuvres inédites. Les auteurs ont également pu apporter leur témoignage.
La Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur s’est associée à cette journée en proposant la lecture théâtralisée d’une œuvre de Françoise du Chaxel et l’atelier dirigé par Pierre Lamoureux a trouvé son aboutissement dans sa réalisation publique.
En présence de Jean-Paul Alègre, auteur et président des Écrivains Associés de Théâtre.
Modérateur : Mattieu Garrigou-Lagrange, journaliste.
La maison de Bernarda Alba
2008
Dans un village espagnol des années trente, la vie de cinq sœurs, toutes en âge de se marier, est bouleversée par le décès de leur père. Leur mère, Bernarda Alba, leur impose un deuil particulier : pendant huit ans elles ne pourront pas sortir de la maison « Les portes et les fenêtres seront murées. » La maison devient un tombeau pour ces femmes qui voient, impuissantes, leur jeunesse leur échapper. Seule l'aînée, Angustias pourra quitter sa famille grâce à son mariage arrangé avec Pepe el Romano, le plus beau garçon des environs. Or la cadette nourrit une passion secrète, et semble-t-il partagée, pour cet homme...
La pièce souligne avec violence l'importance des contraintes sociales qui imposent une manière de vivre et dictent les interdits. Elle traite de la condition des femmes, de leur impossibilité à disposer de leur corps et d'être maître de leur destin. Problématique encore d'actualité dans bien des pays.
Cette troupe est composée de comédiennes issues d'horizons différents : amateur et professionnel. Pour monter cette pièce avec des exigences professionnelles, elles ont fait appel à Miguel Borras, metteur en scène de la compagnie du Théâtre du Bout du Monde. Ce dernier a souhaité associer au projet le compositeur Michel Musseau, pour la création de la musique originale du spectacle, interprétée sur scène par une violoncelliste.
Article « La Maison de Bernarda Alba »
Nanterre Info – P40
Décembre 2007
Un conte intemporel
C’est une première : Miguel Borras, l’un des pères du Théâtre du Bout du Monde, présente sa dernière création à Nanterre, La Maison de Bernarda Alba, de Federico Garcia Lorca.
« Adapter une œuvre classique ne faisait pas vraiment partie de mes projets », clame Miguel Borras, qui signe toutefois la mise en scène de La Maison de Bernarda Alba(Féderico Garcia Lorca, 1936), prochainement à l’affiche de la salle des fêtes. Le trublion, qui n’en est pas à sa première création, est l’un des trois membres fondateurs de la compagnie du Théâtre du Bout du Monde (avec André Bonnet et Philippe Guérin) qui a élu domicile, depuis 2005, à Nanterre, quartier du Petit Nanterre. Fondée il y a quinze ans à Antony (92), cette troupe mène plusieurs initiatives dans le champ du « socioculturel participatif ». Tandis que Philippe Guérin (lire encadré) s’ingénie à tisser des liens sensibles et créatifs entre les populations dites fragilisées, Miguel Borras se consacre plutôt au façonnage de spectacles « à forte teneur artistique ». Interprétés par des acteurs amateurs et professionnels, ses œuvres (Le Temps est bien parti pour rester et Du Coq à l’âme, en 2005, notamment) fédèrent un vaste public et cristallisent les enthousiasmes.
L’homme interdit
« C’est par hasard que je me suis replongé dans l’œuvre de Garcia Lorca, explique le metteur en scène. Un ami qui travaillait sur La maison de Bernarda Alba m’a demandé de reprendre le flambeau. Colombien d’origine, j’ai toujours estimé l’engagement de cet auteur espagnol et cette proposition, associée à la dimension contemporaine du texte, a su trouver écho en moi. » Drame écrit dans les prisons franquistes, en 1936, La maison de Bernarda Alba dénonce avec force les funestes cangues de la société traditionnelle espagnole où « naître femme est le pire des châtiments » (extrait). Quelques mois avant d’être fusillé par la Phalange franquiste, Federico Garcia Lorca livrait un texte universel sur la condition de la femme et la morale religieuse. En résumé, Bernarda Alba, abominable marâtre, décide à la mort de son mari de cloîtrer ses cinq filles pour un deuil de huit ans. L’amour, la frustration, l’espoir sont les grands thèmes de cette pièce qui finit tragiquement.
Quelle touche Miguel Borras apporte-t-il à ce classique maintes fois monté ? Tout en magnifiant la force poétique du texte, il fait passer, jusque dans les aspects visuels de sa création, la figure de l’homme à jamais banni de cet univers féminin. S’éloignant de la dénonciation sociopolitique directe pour devenir un huit clos intemporel, la rigidité d’une société claustrée n’en apparaît que plus barbare. Et terriblement actuelle.
Suzanne Lagotte.